Sous l’égide du ministère de l’industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique, la fédération des technologies de l’information, APEBI, a organisé la 3^e édition de l’Africa IT expo (AITEX). MEDTECH a participé à l’événement aux côtés de d’autres acteurs du continent pour échanger, débattre et continuer de bâtir une réputation solide à notre groupe, surtout sur le plan africain.

Pour l’édition 2018, l’APEBI a choisi le Rwanda et le Bénin comme pays à l’honneur lors de l’AITEX 2018. Les deux pays jouissent d’un statut de futures puissances africaines grâce à leur capital humain, et leur investissement dans le secteur IT. Le Bénin et le Rwanda étaient dignement représentés, néanmoins, le reste du continent ne s’est pas rué vers l’événement contrairement aux précédentes éditions pour diverses raisons.

« Le Rwanda est un pays qui a une expérience au niveau de l’insertion des nouvelles technologies dans l’amélioration du quotidien des citoyens, ce sera un bon exemple » a déclaré Saloua Karkri Belkeziz, la présidente de l’APEBI, aux médias présents lors de la journée d’ouverture.

Un premier jour présidé par Moulay Hafid Elalamy, le Ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Économie.

AITEX 2018 : Quel digital pour l’Afrique du futur ?

Pour faire le point sur l’état d’avancement du continent dans le secteur IT, multiples nations se donnent rendez-vous chaque année et ce, depuis 3 ans, au Maroc, à l’occasion de l’Africa IT expo.

Au menu,  les innovations du futur qui se traduisent notamment par l’émergence et l’apparition de nouvelles solutions et de nouveaux produits, capables d’apporter un véritable plus au secteur sur le continent… voire le révolutionner ou le muter au niveau socioéconomique, politique ou environnemental.

Qui de mieux placé qu’un africain pour déterminer les besoins de sa population? Afin d’œuvrer  pour offrir des solutions fiables et innovantes pour le développement durable de l’Afrique.

Pour faciliter les échanges d’expériences, la création d’espaces et lieux dédiés est obligatoire. Ainsi, l’AITEX a été imaginé et conçu pour donner lieu à un rendez-vous lors duquel des spécialistes ouverts au partage de connaissances, d’expériences, de formations et de collaborations se croisent une fois par an pour échanger et pouvoir faire le point concernant l’état d’avancement des nouvelles technologies de l’information sur le continent noir.

Alors que ce dernier se réinvente en parallèle que son économie, l’AITEX vient s’imposer comme un hub ou une vitrine IT du continent, inéluctable dans le secteur.

Le thème de cette troisième édition est : « Quel digital pour l’Afrique du futur ? ». Un choix de nom qui suit la révolution technologique actuelle du continent. Les TIC sot le vecteur de développement, et les gouvernements commencent à se rendre compte que les nouvelles technologies sont un enjeu économique de premier ordre. 1000 participants étaient attendus pour cette 3^e édition avec la participation de 15 pays.

Des rencontres B2b et B2c sont au menu du nouveau format de l’AITEX, qui a connu la participation du groupe MEDTECH, qui a d’ailleurs été fortement appréciée par les organisateurs et visiteurs.

MEDTECH à l’AITEX : l’avenir, c’est l’Afrique

L’AITEX est l’événement qui rapproche les composantes du secteur IT africain de façon annuelle. Ainsi, notre groupe et dans le cadre de sa politique de proximité avec les acteurs majeurs du secteur, se devait d’être présent par le biais d’un stand aménagé spécialement pour l’occasion.

Bien placé, le stand avait pour but de promouvoir notre groupe en tant qu’entité capable d’offrir des services et des solutions complémentaires pour la transformation digitale grâce à ses différentes filiales. Car au-delà des leads recherchés par nos commerciaux et marqueteurs, l’objectif est aussi de débattre de l’impact des IT sur des domaines ciblés comme la santé, la sécurité, l’agriculture ou encore la digitalisation des administrations publiques.

Pour l’année 2018, le stand MEDTECH a innové pour se différencier des concurrents en mettant en place des concours et autres tombolas, ce qui a rendu le stand beaucoup plus attractif que les années précédentes, bien que la présence n’ai pas été à la hauteur des attentes des organisateurs. Les donneurs d’ordres africains ne sont pas venus en masse à l’AITEX 2018, ce qui est un peu désolant vu la qualité des solutions, produits et services présentés par les exposants et notre groupe en particulier.

Contrairement aux deux précédentes éditions, l’absence de la prise en charge totale des participants a du décourager plusieurs donneurs d’ordre. D’autres ont choisi de venir à Rabat en s’inscrivant aux listes pour assister à des b2b, mais ont préféré finalement faire du tourisme. Des points qui agacent certes, mais qui seront évitables lors des prochaines éditions.

Au-delà de ce point, il y’a eu quelques imprécisions et cafouillages au niveau de l’organisation, qui ont faussé les résultats que MEDTECH avait prévu grâce à sa participation à l’AITEX 2018.

Nasser Benkirane notre VP Business et Développement et responsable du marché africain nous confie qu’un phénomène a été constaté par un grand nombre des exposants.  « Des structures qui n’étaient pas sponsors ont commencé à guetter l’arrivée des donneurs d’ordre à l’hôtel pour les approcher, discuter de leurs projets et leur faire une sorte de tourisme forcé, qui n’est en rien, de la bonne foi » nous confie Nasser Benkirane avant d’ajouter « Que c’est un point très négatif pour l’AITEX, car ces organismes qui ne sont pas sponsors sont sortis plus gagnants que les structures qui ont voulu faire les choses dans les règles de l’ordre, en payant pour le stand etc. »

Mais l’AITEX n’était pas qu’un ensemble de mauvais souvenirs à en croire Nasser Benkirane, qui a tenu à saluer la participation des DSI marocains à cette édition. « Contrairement aux années précédentes, on a attiré beaucoup de donneurs d’ordre locaux qui se sont rendus compte de l’importance de cet événement, et c’est l’une des plus grandes satisfactions de notre participation à cette édition » nous déclare le responsable du Business Développement à MEDTECH, qui ne ferme en aucun cas la porte à une nouvelle participation de notre groupe lors de la prochaine édition.